Moirans (38) – 2008 / 2010
Moirans (38) – 2008 / 2010
Maître d’ouvrage : Communauté de communes du Pays Voironnais.
Objet : Schéma d’aménagement urbain à long terme du site gare et périmètre élargi. Projet niveau AVP de la gare et de ses abords et accès en pôle d’échanges (étude de faisabilité, modalité de financement et tarification.
Périmètre du site opérationnel : 1,5 ha (hors voies d’accès).
Coût travaux : 9 500 M €.
Coût études : 95 000 €.
Calendrier études : 18 mois.
Équipe : NOTUS mandataire, EGIS déplacement, COGECI bet tech, itinéraires droit public avocat, AGORA programmiste
Programme : Stationnement vp (410 places dont 305 en parking silo), 4 lignes de bus, station taxi, gestion des cycles & services associés, accessibilité tous modes, aménagement global du site.
Un projet de développement de l’offre ferroviaire périurbaine grenobloise est conduite par la Région Rhône-Alpes. La gare de Moirans est une gare prioritaire de l’axe, avec une fonction principale de gare de rabattement tous modes, mais également une gare de proximité notamment pour les établissements de formation de Centr’Alp (5000 emplois).
Ce scénario explore la mise en scène d’un contraste entre paysage urbain et paysage naturel. Ici, les limites sont franches et dessinées. la ville est venue au bord du marais, a construit ses “quais” composés de murets et d’escaliers. Le marais, en contrebas, circonscrit, affirme son unité et son identité, un univers inexploré, un lieu qui joue encore avec notre imaginaire.
Face à lui, la ville doit être forte et s’imposer. Haute d’une dizaine de mètres, une longue façade se dresse le long de la rue de la Gare. Derrière s’installent le parking silo et l’esplanade haute de la gare prenant ainsi différentes formes (pleine, ajourée ou auvent). C’est une architecture volontaire et emblématique.
Au droit du pôle gare, une vaste esplanade (dite basse) s’ouvre et dessine un grand espace public ou s’organise l’ensemble des échanges TC, taxi et modes doux. Des services (local vélo, restauration...) s’installent dans l’épaisseur de la façade. Le débouché du passage sous voie, élargi, participe, à l’animation de cette façade.
Une rampe assez large, en contact avec le carrefour de la rue de la gare et rue Vincent Martin, permet d’accéder à l’esplanade haute. De l’autre côté, le parking silo installé en lieu et place du talus, autorise toutes les liaisons (quai SNCF, esplanade haute et basse).
Entre ville et marais, accroché au quai, un nouvel équipement atypique peut être imaginé. Profitant de la desserte importante du lieu et du fonctionnement particulier du silo (horaires ciblés), cet équipement, de stature intercommunal permettrait de renforcer d’avantage le caractère urbain et l’attractivité de ce nouveau quartier.
Autour de la rue Vincent Martin, habitats et activités sont posés au dessus du marais dont les contours sont redessinés. Organisés en alignement discontinu, les éléments bâtis autorisent des cadrages sur les espaces boisés.