NOTUS
NOTUS est un collectif qui réunit des compétences interdisciplinaires, pour des projets de design, de stratégies territoriales, et de prospective : agence d’architecture, de paysage et d’urbanisme et «scénographies urbaines».
NOTUS est caractérisé par un esprit d’entreprise privilégiant un travail collégial, une pensée ouverte et, une vraie collaboration à travers des domaines d’expertise.
Notre parcours, comme beaucoup d’agences, n’a rien de rectiligne. Notre «voie royale» ne se construit que par détournement successif. Pas de prises d’otages mais des désirs d’expériences nouvelles, toujours différentes, avec des lieux et des histoires, des personnes et des rencontres.
Nous revendiquons la nécessité d’une non spécialisation. Nous prônons le croisement, la diversité et l’ouverture vers une pratique multiple.
Toute chose est considérée, entendue, par sa relation à ce qui l’entoure, à ce qui le lie. Notre identité se tisse ainsi, par couches successives, par superposition constituant au final un ensemble de lignes entrelacées, vaste réseaux de liens, de connexions probables ou improbables.
Nos projets, de la ville à la simple installation, sont de façon presque systématique, fondés sur une réinterprétation, une extrapolation et une mise en scène d’une particularité, d’une circonstance.
Ils sont avant tout guidés par un concept narratif, posant les bases d’une nouvelle poésie. Il y a sans aucun doute un désir d’étonner, de reconsidérer souvent, et de s’inscrire dans une modernité par une approche créative qui joue avec les évidences et la singularité d’un lieu, de ce qu’il porte, d’un moment.
Notre regard sur un site et un projet est nuancé et sensible a ses «histoires», irrévérencieux et joueur face à ses clichés. Cette approche, peut-être spécifique, s’exprime dans la majorité de nos projets et études.
À Gilly-sur-Isère au pied des beauges, le paysage maîtrisé des vergers en lanière s’exprime dans le dessin de ville, des espaces publics et de l’architecture, ses volumes, ses façades tressées à l’image des arbres palissés présent dans la commune.
À Fellering, les masses boisées descendent des pentes vosgiennes pour reconquérir l’entrée de ville, et se répandre le long des voies. Les trottoirs deviennent sentiers et les parkings des allées.
À Saint-Thibéry, la digue plantée échappe au pourtour de la ville, rentre dans la ville et devient architecture, abritant commerce et activités. Tout l’univers poétique de la digue est repensé, extrapolé pour reconstruire un lieu, un entre-deux, entre la ville et la digue.
Notre intervention à Argentat imagine de pérenniser la dualité forte entre la Dordogne et la ville qui s’est exprimée dans une morphologie urbaine, une économie particulière, une culture. Cette relation s’exprime dans un nouveau dessin pour les espaces publics, s’imposant comme un guide dans la découverte de la cité.
Le paysage urbain de Villefranche à évolué au rythme d’une toise dessinant le parcellaire et la largeur des façades. Détournée, elle constitue la modénature du nouvel espace public central de Villefranche…
Pensé comme de vastes parcs atypiques, le plateau de Gergovie et des autres oppida retrouvent un nouveau rôle urbain en révélant la fulgurance les drames de l’histoire, les villes perdues et l’identité d’une culture qui deviendra notre.
Sur le Lac West à Hanghzou, de nouvelles architectures d’eau prolongent la mythologie chinoise (la perle, la déesse, le dragon et le phénix).
Chaque projet est unique.
C’est la seule certitude que nous ayons.