Soisy sur Seine (91) – 2011
Soisy sur Seine (91) – 2011
Maître d’ouvrage : Ville de Soisy sur Seine.
Objet : Concours de maîtrise d’œuvre pour l’aménagement du cœur de ville et du Parc de l’ADAPT et la conception d’un schéma de composition pour un nouveau quartier. 72 logements, 5900m2 SHO act / services, 325 places stationnement.
Étendue : 6100 m2.
Coût travaux : 3,6 M euros.
Équipe : NOTUS mandataire, Eranthis, Phillippe Buisson, paysagiste, NR Conseil Bet VRD.
Images : NOTUS + Jeremy Cormier.
La commune développe depuis plusieurs siècles un rapport particulier à la forêt, au bois et plus largement à l’arbre. La ville de Soisy s’est étendue sur les terres conquises progressivement sur le massif forestier qui s’étendait de l’actuelle forêt de Sénart à la Seine. Ce projet nous réinterroge sur le lien qu’entretien encore la ville et son territoire.
Dans le prolongement du traitement végétal et paysager des allées monumentales et des jardins des châteaux, l’arbre est devenu un élément d’ornement. Palissé, taillé, sculpté, l’arbre décore, met en scène, dessine, souligne les espaces et compose parfois de véritables volumes en leur donnant une verticalité. Le vocabulaire de la fôret réinvestit l’espace qu’elle avait concédé à la ville en générant une nouvelle composition urbaine et des architectures originales et improbables.
La place de l’église, la place du château, le sol de la nouvelle halle du marché, comme les trottoirs de l’hyper centre se colorent d’un sol en pavés de pierre naturelle de teintes différentes, d’ocres et de bruns. Ils dessinent l’idée d’un tapis de feuilles, à l’image du sol de nos forêts. Ponctuant les espaces, de grandes «flaques» d’eau prolongent l’eau des ruisseaux de la forêt qui se jettent, plus loin, dans le Seine. Elles sont autant d’espaces de mise en scène diurne et nocturne et constituent une richesse d’usages pour ce nouvel espace central de Soisy. De nouvelles architectures (la halle, le pavillon de la mairie, le bâtiment d’entrée et le concept urbain et architectural du nouveau quartier de l’ADAPT) émergent comme autant de nouveaux repères identitaires et contemporains pour la ville.
Le végétal reprend sa place pour réinventer des formes, des textures dans une nouvelle relation entre les architectures et la ville.