Porto (Portugal) – 2007
Porto (Portugal) – 2007
Maître d’ouvrage : Porto Vivo, Sociédade de Réabilitaçao Urbana.
Objet : 5ème du Concours d’idée international pour la revitalisation du centre ancien qui borde le Douro - Intervention d’ensemble pour requalifier les berges du Douro, les espaces publics attenants, la couture avec le tissu urbain limitrophe ainsi que le centre urbain de Porto (réorganisation des déplacements, implantations nouvelles et réhabilitation, création d’un parc urbain...). Promouvoir le tourisme, la culture et le loisir et toutes activités compatibles par la transformation de ce vaste territoire . Périmètre UNESCO.
Périmètre opérationnel : 52 ha.
Étendue : Centre ville.
Coût travaux : 154 M euros HT (11 phases).
Équipe : notus mandataire , Denizou économiste.
Le Douro n’est pas qu’un fleuve, c’est un espace d’élan, de découverte du monde, vers l’Atlantique, et en même temps, en s’enfonçant vers les terres, un lien, un point d’ancrage avec toute la culture et l’histoire portugaise intérieure.
Un nouveau paysage s’installe depuis le Douro et dialogue avec la façade ancienne de Porto, achevée. Ce paysage original et unique par ses particularités et sa valeur d’usage ambitionne une nouvelle attractivité de la ville habitée et visitée. Au pied de la ville l’ancienne, de nouvelles architectures et paysages se mettent à quai : les nouvelles îles de Porto.
Cette évolution de la ville depuis le Douro fait écho à une strate d’évolution de la ville quand sont apparues les nouvelles « îles urbaines » au XIXème siècle (blocs de petites maisons communautaires desservies par de long couloirs).
Les îles développent des espaces paysagers (grands jardins flottants) qui contrastent avec l’ambiance minérale de la ville. Dans cet esprit, les îles sont des paysages flottants venus des terres intérieures, qui se sont amoncelés et illustrent l’idée du voyage et du lien entre le monde agricole et le monde maritime. Le paysage de ces îles se transforme d’est en ouest passant des vergers, des jardins ouvriers utilisant des essences végétales de référence locale (vignes, figuiers, pamplemousses…), à une végétation plus exubérante et exotique (palmiers, bananiers) des mondes par delà les mers.
Situés en « entre-deux », les espaces publics et ces éléments bâtis créés de grands espaces de contemplation entre la ville ancienne et cette nouvelle évolution contemporaine. Ces lieux atypiques s’installent comme de nouveaux sas d’entrée dans la ville. C’est un espace public façonné, qui s’étire pour faciliter les liens avec le Douro et donner de nouvelles accroches de qualités pour les parcours entre ville basse et la ville haute.