Maître d’ouvrage : Commune de Mont-Dauphin.

Objet : Valorisation globale du site Vauban, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. Plan d’aménagement et de développement durable, valorisation du patrimoine bâti et non-bâti.

Coût travaux : 6 792 000 € HT.

Coût études : 53 K €.

Calendrier : 9 mois.

Équipe : NOTUS mandataire, atelier Vincent Moineau (paysagiste), Indiggo.

Un nouvel espace repère périphérique accompagne les remparts et réaffirme l’unité du site. Lieu de déambulation, il accroche les éléments emblématiques et la trame urbaine, les belvédères sur les paysages, les liens aux parcours extérieurs. Il construit la signalétique principale de la place forte.

Les éléments bâtis emblématiques intégrés dans cette démarche pourraient retrouvent une autre valeur d’usage, à la hauteur de leur rôle originel (une hiérarchie préservée). Des interventions contemporaines éphémères jouent avec ces espaces intérieurs, avec les symboles véhiculés par ces lieux. C’est un jeu, parfois sérieux, souvent ludique, qui renouvelle notre regard, interpelle sur les sens…et magnifie le patrimoine.

D’autres éléments sont imaginés, complétant l’existant, révélant de nouvelles présences (nouveau dialogue architectural).

 Une réinterprétation du site et de ses espaces emblématiques est proposée non plus sous l’angle militaire, mais dans une démarche de réinterprétation (écho au siècle des lumières et Louis XIV).

L’objectif est de renouveler une curiosité, une surprise, par l’imaginaire.. Adapté à tous…

En tant que place forte (site habité) nous travaillons sur l’omniprésence de la culture (au sens large) dans l’espace urbain et développerons les interactions entre des interventions contemporaines et le patrimoine (jeux spatiaux et esthétiques avec l’architecture, dialogue entre le site et des artistes, etc.), afin de construire un regard autre sur le monde qui nous entoure.

Les interventions s’efforcent de préserver le côté inachevé du projet de Vauban. Les aménagements peuvent être éphémères. Elles doivent avoir la force de projeter Mont Dauphin vers un devenir ambitieux et contemporain…mise en scène par de nouvelles « lumières » éphémères, aux thèmes variés.

Les espaces publics centraux retrouvent des limites dessinées pour réaffirmer les tracés régulateurs du village. Un principe de grand mail Est-Ouest réaffirme l’échelle du site (à l’image de l’axe nord-Sud) et l’orthogonalité de la trame urbaine.

Glacis, jardins clos, espaces ouverts, accompagnent et/ou recréent l’identité des lieux.

L’approche poétique, parfois ludique doit être recherchée pour s’amuser des lieux (des espaces vivants) (butte aux enfants, jardins protégé « du regard »…).

2010 | Espaces publics | Réflexions urbaines