Hangzhou (Chine) – 2011
Hangzhou (Chine) – 2011
Maître d’ouvrage : Ville de Hangzhou.
Objet : Concours sur invitation - Aménagement et scénographie des espaces publics du quartier Xintiandi - reconversion de friches industrielles
Superficie : 2,8 ha.
Échelle d’étude : Esquisse.
Coût prévisionnel travaux : NR.
Équipe : Cobalt, NOTUS.
Ancienne fonderie, le site est associé à l’idée d’un lieu de transformation de la matière. Aujourd’hui, cet ancien site industriel est lui-même envisagé dans une logique de mutation, véritable « morceau de ville » intégrant une mixité programmatique.
Hangzhou est une ville où l’eau est omniprésente. Elle prend des formes diverses pour créer autant d’ambiances urbaines différentes qui font la richesse de la cité. La transformation et l’eau deviennent les ingrédients d’une nouvelle mise en scène urbaine.
Des monolithes de verre expriment des perles de glace qui balisent et conduisent vers l’entrée principale. Ces masses solides précèdent une esplanade d’eau, juste une pellicule d’eau qui devient miroir. L’eau s’infiltre sous le sol pour constituer un précieux réservoir souterrain. Celui-ci est visible depuis les vastes percées (formes érodées : trace de l’eau) qui s’ouvrent depuis la surface de l’espace public. Le bord des différentes cavités deviennent des espaces de pause dans l’espace public. Des vues en surplomb laissent percevoir la beauté de cette eau cristalline ondulante qui s’accompagnent du son universel de l’eau (produit naturellement par les déversoirs en pentes douces striées qui laissent s’échapper l’eau des bassins). L’éclairage immergé se propage dans l’eau animée qui devient lumière.
Au dessus, une sculpture chromée couvrent l’espace central et répand cette lumière aux multiples reflets vibrants. De jour comme de nuit, ce nuage de chrome poursuit l’histoire du cycle de l’eau. Il devient abri et impluvium pour alimenter à son tour le «lac souterrain».
Plus bas, l’eau s’échappe et dessine une rivière aux méandres naturels où se glisse une végétation luxuriante.