Saint-Étienne Métropole (42)
Saint-Étienne Métropole (42)
Maître d’ouvrage : SEM
Objet : Plan guide du Grand Parc du Gier
Surface : 200 ha 6 km linéaire
Coût mission : 60 000 ht
Équipe : atelier VILLES & PAYSAGES (Mandataire- paysagiste concepteur,urbaniste) - NOTUS (architecte, urbaniste) + Ameten (sites et sols polluées, environnement + AGS
Le Grand Parc du Gier représente l’une des plus grandes démarches intercommunales du PPA GOSE. Son périmètre touche les communes de Saint-Chamond, l’Horme, Grand’Croix, Genilac, Lorette et Rive de Gier simultanément.
Le grand parc du Gier s’installe tout le long de la rivière du Gier sur ses deux rives, dans des espaces de porosités ou de reconversion de ZA/ZI présentes sur les franges. Il s’appuie également sur des équipements existants mais renforcés, à l’image du parc de la Platière notamment, situé à La Grand’Croix.
Le Grand Parc du Gier, englobe à la fois les ambitions rivières accordées aux principes guides, l’aboutissement du plan vélo traversant l’ensemble de ces communes, ainsi que toutes les opérations engagées pour aboutir à une cohérence intercommunale à l’échelle du territoire. Installé dans l’épaisseur de la rivière et densément ramifié dans ses transversalités Nord/Sud, le parc est une réponse environnementale centrale et structurante, et une gestion des risques d’inondation aujourd’hui limités. Ce projet de parc cherche à unir dans une matrice plus globale les espaces naturels et les parcs existants, ainsi que les communes limitrophes avec celles traversées dans un maillage de coteaux à coteaux.
Le projet permet d’interroger et d’intégrer les enjeux de requalification du cadre urbain limitrophe au parc pour redéfinir les relations entre les différentes composantes des villes traversées (habitat, ZA, paysage) et le parc autour du Gier (nouvel espace d’adressage). Le parc traverse un panel de typologies urbaines très représentative du fond de vallée et permet de se requestionner sur les enjeux de chaque typologie, l’intelligence ou non de penser une mixité programmatique,... Il permet également d'interroger le territoire sur sa vitrine économique et industrielle. Loin de vouloir banir les activités économiques et industrielles de ce fond de vallées, le grand parc cherche d’avantage à les asseoir de façon intelligente et durable en rendant ces zones de travail, moteur pour le territoire, attractives et plus adaptées aux enjeux sociaux et environnementaux indiscutables aujourd’hui.
Le projet du Grand Parc, par son ampleur et son impact sur le foncier, se dessine dans le temps. Il permet au fil de ce temps de fédérer les habitants de la vallée autour de ce nouveau maillon de la pratique quotidienne du territoire. Il propose pour cela un phasage qui permet d’avoir des actions franches, presque manifestes pour donner le ton de la transformation, de tester de nouveaux usages qui permettra par la suite de pérenniser un nouveau visage de la vallée partagé par tous, vivant et résonnant à l’échelle métropolitaine. Le projet propose pour cela d’apporter une dimension artistique autour du grand parc qui permettrait de donner des supports lisibles à cette démarche et d’appuyer l’identité du grand parc dans la métropole.